LARAUZA Pierre

Pierre Larauza​ est un artiste pluridisciplinaire également impliqué dans la recherche universitaire. Il codirige t.r.a.n.s.i.t.s.c.a.p.e depuis 2003 avec la chorégraphe Emmanuelle Vincent où ils explorent le mouvement dans des formes hybrides contemporaines. Au croisement de plusieurs disciplines artistiques, mais inscrites de manière organique dans la scène chorégraphique, leurs créations, diffusées dans plus de 25 pays, se déclinent suivant le projet sous la forme d’un spectacle scénique, d’une performance urbaine, d’une installation ou encore d’un film. Le binôme porte un intérêt tout particulier à la spectatorialité et à l’immersion de la danse hors de la scène (centres d’arts, musée, espace public, stade…).

Doctorant en Art et sciences de l’art à l’Université Libre de Bruxelles et à l’Académie Royale des Beaux-arts de Bruxelles, il développe, en parallèle à ses activités de metteur en scène et chorégraphe, un travail pratique et théorique autour de la notion de ‘sculpture documentaire’ dans lequel il crée, en sculpture, des reconstitutions historiques grandeur nature. Un travail de reproduction du mouvement allant du record du monde de saut en longueur à une bavure policière raciste aux Etats-Unis. Ses recherches questionnent aussi les mutations qu’opère l’immersion de la danse dans les musées et centres d’art, au niveau de la spectatorialité, amenée à être hybride, et au niveau des oeuvres d’art scénographiques. Le dernier axe de recherche concerne le syncrétisme artistique et la transposition d’un média/médium à un autre.

PIerre Larauza est également investi dans la coopération internationale et cofondateur de Máy xay sinh tố, un laboratoire artistique interdisciplinaire établi à l’Université des Beaux-Arts de Hô Chi Minh-Ville, fondé en 2016 par 4 artistes Thy Nguyên Trương Minh, Pierre Larauza, Emmanuelle Vincent et le recteur de l’Université des Beaux-Arts de HCMV, Monsieur Nguyễn Văn Minh. L’ambition est de constituer à long terme une base d’expériences et de réflexions transculturelles non-ethnocentrées.