ART ET ÉCOLOGIE. DES SIGNES AUX MÉDIATIONS
Ouvrage collectif dirigé par Katia Légeret
3 numéros spéciaux de la revue internationale Degrés
(Cinquante-et-unième année, n° 190-191-192, été-automne-hiver 2022) – disponible dans les BU
Cette réflexion collective a été initiée et soutenue par deux projets de recherche internationaux, de 2020 à 2022. Avec la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord (MSHPN), il s’agit d’ « Arborer l’archive vivante au musée par le geste artistique : enjeux écologiques ». Avec l’université Paris Lumières (UPL), il est question de s’intéresser aux « Écologies artistiques et numériques des corps vivants au musée. Portés par Katia Légeret, ces projets réunissent un réseau de chercheur.e.s artistes de plusieurs continents, à l’occasion de performances artistiques expérimentales, de journées d’études et de colloques. L’approche est interdisciplinaire, croisant des chercheur.e.s en arts du spectacle vivant, arts numériques, architecture, sémiologie, muséologie, anthropologie, ethnologie, géographie, histoire de l’art, philosophie, et sociologie. Les pays concernés par ces recherches et créations sont principalement la Belgique, la France, la Nouvelle-Calédonie, la Russie, Taïwan, l’Inde, le Japon et le Brésil.
Il s’agit de restituer, par la création d’un parcours sensible et interdisciplinaire, dans une collection muséale et dans un lieu à vocation patrimoniale, des modes d’immersion participative du public et une relation écologique avec l’environnement. L’objectif scientifique consiste à jouer et à répertorier des gestes artistiques, en résonance à la fois avec un lieu arboré/urbain et de nature, avec des pratiques corporelles improvisées, ou savantes, et avec des objets/œuvres exposés liés aux arts vivants, numériques, ou encore à des patrimoines dits immatériels en lien avec l’arbre.
Le défi est d’arborer l’archive, de la montrer en mouvement, en réseau, et non de la reconstituer. En quoi un tel déplacement organique, par des récits mis en gestes – dans les espaces urbains, muséaux, imaginaires, virtuels, vidéo, arboretum, auditorium – la déterritorialise-t-elle ? Acte de transmédiation esthétique, cette nouvelle collection de gestes créatifs s’intéresse à la responsabilité du chercheur et artiste en arts vivants pour transformer et impliquer nos comportements dans le développement durable.
Cet ouvrage collectif est le troisième, depuis le début du projet. Il est structuré en deux axes : le premier s’intéresse aux arbres au cœur des performances artistiques en médiations transculturelles et muséales. Le second se focalise sur les relations que le théâtre, la danse contemporaine, la photographie, la musique, le cinéma et la poésie tissent avec certains écosystèmes végétaux. Les écosophies artistiques et végétales qui en résultent, s’avèrent spécifiques à certaines pratiques inspirées par des faits d’actualité dans les pays cités plus haut.
Collective work directed by Katia Légeret
3 special issues of the international revue Degrés
(Fifty-first year, n° 190-191-192, summer-autumn-winter 2022) – available in university libraries
This collective reflection was initiated and supported by two international research projects, from 2020 to 2022: “Arborer l’archive vivante au musée par le geste artistique : enjeux écologiques” with the Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord (MSHPN), and “Écologies artistiques et numériques des corps vivants au musée” with Paris Lumières University (UPL). Led by Katia Légeret, these projects bring together a network of artist-researchers from several continents for experimental artistic performances, study days and seminars. The approach is interdisciplinary, involving researchers in the performing arts, digital arts, architecture, semiology, museology, anthropology, ethnology, geography, art history, philosophy and sociology. The principal countries concerned are Belgium, France, New Caledonia, Russia, Taiwan, India, Japan and Brazil.
It is about offering modes of participative immersion for the public and an ecological relationship with the environment, through the creation of sensory and interdisciplinary experiences, in a museum collection and in a heritage facility. The scientific objective is to perform and archive artistic gestures that are simultaneously in resonance with a wooded/urban natural place, with improvised or skilful bodily practices, and with exhibited objects/works that are linked to performing or digital arts, or to immaterial heritage in relation to trees.
The challenge is to display the archive, to show it in movement, in connection, and not to reconstitute it. How does this organic displacement, through stories made into gestures – in urban spaces, museums, arboretums, auditoriums, imaginary, virtual, video – de-territorialise it? An act of aesthetic transmediation, this new collection of creative gestures addresses the responsibility of the performing arts researcher and artist to transform and engage our behaviours for sustainable development.
This is the third collective work since the project began. It is structured along two axes: the first concerns trees at heart of artistic performances in transcultural and museum mediations. The second focusses on the relationships that theatre, contemporary dance, photography, music, cinema and poetry weave with certain plant ecosystems. The artistic and vegetable ecosophies that result prove to be specific to practices inspired by events in the countries cited above.
Danser Nyota Inyoka et autres médiations artistiques au musée
Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution de l’ouvrage collectif Danser Nyota Inyoka et autres médiations artistiques au musée, aux éditions Geuthner (352 p.), qui réunit 18 autrices et auteurs, https://geuthner.com/nouveautes/
Cet ouvrage propose des modes sensibles d’être-ensemble au musée, entre les visiteurs et les sculptures qui ont inspiré une danseuse du XXe siècle, Nyota Inyoka, pour transmettre par des gestes, les archives en lien avec des patrimoines immatériels. L’attention au corps devient essentielle, elle vise à la fois le bien-être des visiteurs et leur créativité.
Le répertoire exceptionnel de danses sur l’Inde de Nyota Inyoka, chorégraphe franco-indienne (1896-1971) exposée à la BnF en 2019, est mise à l’honneur dans cette recherche, par des femmes artistes et chercheuses contemporaines, démontrant qu’elle a été une pionnière de danses classiques et modernes de l’Inde, oubliée de l’Histoire.
Ce projet de recherche sur Nyota Inyoka a commencé en 2018 dans le Fonds de la BnF dédié à cette artiste : http://creons-au-musee.com/nyota-inyoka/
It is our pleasure to announce the release of the collective work Danser Nyota Inyoka et autres médiations artistiques au musée, published by Éditions Geuthner (352 p.), which brings together 18 authors. https://geuthner.com/nouveautes/
This work offers sensitive modes of being together in museums, connecting visitors and the sculptures that inspired 20th century dancer Nyota Inyoka (1896-1971) to transmit archives of immaterial heritage through gesture. Attention to the body becomes essential, thinking of both the well-being and the creativity of the visitors.
French-Indian choreographer Nyota Inyoka’s exceptional repertoire of dances about India, exhibited at the BnF in 2019, is highlighted in this research, carried out by female artists and contemporary researchers, demonstrating that she was a pioneer of classic and modern Indian dance, forgotten by history.
This research project began in 2018 in the BnF’s Nyota Inyoka collection: http://creons-au-musee.com/nyota-inyoka/
Un documentaire sur la performance à la BnF qui fait l’objet de plusieurs articles, a été réalisé : Dancing Nyota Inyoka
A documentary was created about the performance at the BnF, which is the subject of several articles: Dancing Nyota Inyoka
En lien systémique avec des performances artistiques, les chercheurs des disciplines invitées (arts du spectacle vivant, arts numériques, anthropologie, ethnologie, géographie, histoire de l’art, sciences du langage – LSF, philosophie, sociologie), proposent de réfléchir ensemble aux enjeux actuels de ces pratiques créatives de médiation transculturelle au musée, dans le cadre des deux projets de recherche UPL 2020-2022 Écologies artistiques et numériques des corps vivants au musée ; MSHPN 2020-2021 Arborer l’archive vivante au musée par le geste artistique : enjeux écologiques.
In systemic relation to the artistic performances, researchers in the invited disciplines (performing arts, digital arts, anthropology, ethnology, geography, art history, language sciences – LSF, philosophy, sociology), reflect together about creative practices of transcultural mediation in museums, in the context of two research projects: UPL 2020-2022 Écologies artistiques et numériques des corps vivants au musée; and MSHPN 2020-2021 Arborer l’archive vivante au musée par le geste artistique : enjeux écologiques.
Danser, jouer, vivre le rasa
Introduction aux enjeux des arts du spectacle vivant au musée
Dossier dirigé et coordonné par Katia Légeret, publié en ligne dans la revue L’Ethnographie, n°2 | mars 2020.
Le film « Visite poétique et transartistique au MNAAG », composé des performances étudiées dans la publication, a été créé pour l’accompagner.
Sortie films et livre "Créons au musée. Performances des arts vivants"
La parution tout début mars de l’ouvrage collectif Créons au musée. Performances des arts vivants, aux éditions Geuthner (couverture en PJ).
l’université Paris 8 (amphi 4, bâtiment A) le mercredi 20 mars de 12H30 à 14H30,
12H30-12H45 Présentation du nouveau projet CRÉONS ENSEMBLE AU MUSEE La médiation transartistique par la recherche création, soutenu par l’EUR ARTEC
12H45-13H45 Le premier film Créons au musée. Performances des arts vivants est une sorte de « teaser » du livre car il rassemble des extraits de la majorité des performances étudiées par les auteurs. Il est co-réalisé principalement par Frédérico Duarte, Monique Sobral de Boutteville. Il sera suivi d’un moment de débat informel, en présence de l’éditrice Myra Prince, où certains auteurs présents pourront témoigner de cette recherche création collective.
13H45-14H30 Le second film, réalisé par Minh Sourintha, témoigne du parcours poétique accompli en majorité par des étudiants en master 2 arts de la scène de Paris 8 et par les visiteurs, au musée national des arts asiatiques-Guimet le 14 novembre 2018, à l’occasion du colloque international L’intime à l’œuvre II : SURexposition(s). Connaître l’œuvre exposée et muséale par la performance.